La réglementation RT 2012

La réglementation RT 2012



Les Trois exigences de performance énergétique de la RT 2012

De part de sa conception bioclimatique (adapté au climat et à l'environnement dans lequel on construira le bâtiment), un immeuble RT 2012 présente des besoins énergétiques limités en matière de chauffage, de refroidissement et d’éclairage. Cette obligation de résultat énergétique du bâti est précisément définie par le coefficient « Bbiomax » (besoins bioclimatiques), qui varie en fonction de la typologie du bâtiment, de sa localisation géographique et de son altitude.

Un immeuble RT 2012 doit également respecter un niveau de consommation d'énergie primaire (CEP) pour les usages suivants : chauffage domestique, refroidissement, éclairage, production d'eau chaude sanitaire, consommations des auxiliaires (pompes et ventilateurs). Ce niveau de CEP est aussi pondéré suivant la zone géographique et climatique, l’altitude et le type de bâtiment construit, la surface moyenne du logement, le taux d’émissions de gaz à effet de serre...etc…

Enfin, la RT 2012 précise les catégories de bâtiments non climatisés dans lesquels un certain niveau de confort d’été doit être garanti, sans le recours à un mécanisme de rafraichissement ou à un système de refroidissement. Pour ces bâtiments, la température maximale atteinte dans les locaux au cours d'une période de 5 jours consécutifs d'été très chaud ne doit pas excéder un certain seuil de température.

 



La Règlementation Thermique 2012 c’est concrètement :

Une isolation optimisée,

Une excellente étanchéité à l’air, notamment aux abords des fenêtres, des baies, des portes….

Une ventilation intérieure contrôlée et permanente, qui assure confort et qualité de l’air respiré.

Une orientation favorisant la lumière naturelle et les apports solaire.

Le recours, le cas échéant, à des énergies renouvelables pour le chauffage, le rafraîchissement et la production d’eau chaude sanitaire.

La lecture en instantané de ses consommations sur un écran situé à l’intérieur du logement.

Des surfaces vitrées représentant au moins 1/6 de la surface habitable du logement.